Succès du master de spécialisation en approche interdisciplinaire des droits de l’enfant
Formation master droits de l'enfant

Summary

Peu après la trêve hivernale, j'ai interrogé la Ministre Glatigny sur le succès du master de spécialisation en approche interdisciplinaire des droits de l'enfant, une formation qui se veut transversale et a vocation à approfondir des questions complexes touchant aux droits de l’enfant et à la place de ce dernier au sein de notre société.

Peu après la trêve hivernale, j’ai pu interroger la Ministre Glatigny, en charge de l’Enseignement Supérieur, à propos de ce master de spécialisation, suite à une interpellation de plusieurs citoyens préoccupés à ce propos. Voici ma question, ainsi que la réponse de la Ministre. J’ai invité la Ministre à continuer à sensibiliser les secteurs relevant de ses compétences pour que cette formation soit davantage suivie. Car ce sont les droits de nos enfants et de nos petits-enfants qui sont en jeu.

Question orale de Mourad Sahli

Le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant, est malheureusement encore une occasion de nous rappeler que des enfants voient leurs droits bafoués chaque jour. Dans le cadre du Plan d’action relatif aux droits de l’enfant (PADE), un master de spécialisation en approche interdisciplinaire des droits de l’enfant a été créé en septembre 2021 dans le but d’optimiser l’accompagnement des enfants et des jeunes en difficulté. Cette formation complémentaire est organisée conjointement par l’Université SaintLouis-Bruxelles, l’Université de Namur (UNamur), l’Université de Liège (ULiège), l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) ainsi que l’Université libre de Bruxelles (ULB). Cette dernière en assure également la gestion administrative.

Dans une perspective interdisciplinaire, ce master entend approfondir des questions complexes touchant aux droits de l’enfant et à la place de ce dernier au sein de notre société. Le cursus s’adresse tant aux étudiants et étudiantes qui souhaitent compléter leur formation de deuxième cycle par une spécialisation interdisciplinaire, qu’aux professionnels des secteurs de l’enfance, de l’aide à la jeunesse, de l’enseignement, de la petite enfance, de la justice, de la santé mentale, de la police, de l’accueil des demandeurs d’asile ou encore de l’action sociale.

  • Comment a-t-elle été promue au sein des organisations et associations de terrain ?
  • Madame la Ministre, en ce début de seconde année académique, cette formation a-t-elle rencontré son public parmi les professionnels du secteur de l’aide à la jeunesse?

Réponse de la Ministre

« Dès la rentrée 2021, une formation interuniversitaire consacrée aux droits de l’enfant a été proposée en Fédération Wallonie-Bruxelles. L’ouverture de ce master voit ainsi se concrétiser une mesure importante du PADE. La création d’une telle formation transversale aux droits de l’enfant était attendue depuis de nombreuses années. Cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont uni leur expertise respective dans l’approche des droits de l’enfant afin de créer ce nouveau master interuniversitaire.

Le nouveau cursus s’adresse effectivement aux divers acteurs qui œuvrent dans les secteurs de l’aide à la jeunesse. Ce travail est coordonné par l’ULB et les cours de tronc commun sont donc localisés à Bruxelles – à l’ULB ou à l’Université Saint-Louis-Bruxelles – avec un choix de cours optionnel possible à l’UNamur, à l’UCLouvain et à l’ULiège. Par ailleurs, l’horaire des cours obligatoires est aménagé en fin d’après-midi ou en début de soirée.

L’année dernière, en 2021-2022, 40 étudiants étaient inscrits à ce master de spécialisation. Cette année, ils sont 75. Cela montre donc que cette formation répond à une réelle attente et que l’intérêt va croissant pour le moment, sans
doute parce que l’information relative à l’existence de ce programme se répand progressivement dans les secteurs les plus concernés. L’Administration générale de l’aide à la jeunesse (AGAJ) n’a pas manqué de diffuser largement cette offre de formation auprès de l’ensemble des services du secteur et l’inscription se fait évidemment sur une base volontaire des agents. »